Céline Braconnier, de Sciences-Po Paris, estime à sept millions le nombre de mal inscrits en France ! 43% des 25-29 ans seraient concernés.
Cette problématique prive alors près de la moitié des jeunes de leur droit le plus fondamental : celui d’élire leurs représentants, voire de participer aux élections. Elle est également à relier à la non-inscription, et à toutes sortes d’autres problèmes (radiation des listes, etc.).
On parle donc d’un vrai « bug démocratique » qui écorne incontestablement et de plus en plus largement la légitimité des scrutins locaux et nationaux. En effet, si pour certaines personnes volontairement éloignées de la vie politique (qu’il faut remobiliser aussi, mais d’autres façons), ce problème n’est que secondaire, la mal-inscription affecte tout de même de nombreux citoyens qui voudraient pourraient faire changer les choses.