La place des femmes en politique : des conquis civiques
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La place des femmes en politique : des conquis civiques

Le droit et la place des femmes

“La Femme doit voter”. Extrait d’une affiche de 1925 en faveur de l’accession au droit de vote et d’éligibilité par les femmes, Archives départementales du Var.

Connais-tu le point commun entre Bess McCord et Amélie Dorendeu ? Elles ont toutes les deux été présidentes de leur pays : les États-Unis et la France. Pourtant, aucune femme n’a jamais dirigé ces pays… Normal ! Amélie Dorendeu et Elizabeth McCord sont fictives… Est-ce qu’on doit alors en conclure qu’il n’y a que dans les films que des femmes peuvent avoir de hautes responsabilités ?

La conquête des droits civiques

C’était utopiste. La preuve : le premier pays à avoir ouvert le droit de vote aux femmes est la Nouvelle-Zélande en 1893. Dès lors, c’est pays par pays que ce droit va se généraliser.

Pour ce qui est de l’éligibilité, c’est l’Australie qui ouvre le bal en 1901 (la Nouvelle-Zélande ouvrira ce droit-ci en 1919, vingt-six ans après le droit de vote).

En France, c’est en 1944, à la Libération, que les femmes, ayant grandement contribué à la Résistance, se voient autorisées à voter.

Aujourd’hui, presque tous les pays du monde ont ouvert le droit de vote aux femmes. Seules certaines monarchies absolues restreignent ce droit, de même que l’Arabie Saoudite, où les femmes ne peuvent voter qu’aux élections locales.

Les droits des femmes toujours d’actualité

De plus en plus de femmes leaders

Depuis plusieurs dizaines d’années, des femmes se sont impliquées et ont réussi à s’imposer comme des leaders et des modèles.

Depuis plusieurs dizaines d’années, des femmes se sont impliquées et ont réussi à s’imposer comme des leaders et des modèles.

Ainsi, en 1966, Indira Gandhi devient la première femme Première Ministre d’Inde, et du monde. Quelques années plus tard, en 1980, c’est Vigdis Finnbogadottir qui devient la première Présidente d’Islande, et la première femme élue cheffe de son pays.

Par ailleurs, de nombreuses femmes sont nommées au sein de ministères importants : en 2020, Nanaia Mahuta, politicienne néo-zélandaise, devient la première femme et première personne maorie à devenir ministre des Affaires Étrangères.

Et en France ? Si une femme, Edith Cresson, a été la première (et la seule) première ministre du pays (1991) ; Marie-Christine Blandin, première présidente d’une région métropolitaine (Nord-Pas-de-Calais, 1992) ; Evelyne Baylet présidente d’un conseil général (Tarn-et-Garonne, 1970) ; aucune femme n’a jamais présidé la France. Si Arlette Laguiller a été la première femme candidate en 1974, et Ségolène Royal la première a être qualifiée pour un second tour en 2007, la France devra encore passer ce cap suprême, de même que les États-Unis par exemple, pour devenir un pays totalement paritaire politiquement parlant.

Les femmes en politique, c’est du tout récent, et ça n’a pas été simple de gagner les droits civiques ! En France, les femmes ont dû attendre 1944 pour pouvoir exprimer leurs convictions. C’est toujours compliqué dans d’autres pays. Petit tour d’horizon de cette thématique !

On réécrit toouut !!

La conquête des droits civiques des femmes, ça ne s’est pas fait tout seul, et ça n’est pas si vieux que ça ! Il y a encore cent-cinquante ans, la moitié de l’humanité était privée de droits civiques. Puis la Nouvelle-Zélande a ouvert le bal du droit de vote féminin en 1893. Même si à ce jour, presque tous les pays ont ouvert ce droit à leurs citoyennes, il y a encore de nombreux combats à mener. En France, encore aujourd’hui, aucune femme n’a été élue président ! Dans plusieurs autres pays du monde, les femmes ont beaucoup de mal à s’investir politiquement.

Kylian (le transcripteur)

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Image de couverture :

Crédit Les Yeux du Monde : Marguerite Durand (1897), première femme française patronne de presse